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ma lettre à Ségolène du 3 aout 2009, par moi gwendoline daguzé

: Ségolène, Nous sommes le lundi 3 août 2009, 00h43 et je ne trouve pas le sommeil, alors je t'écris. J'espère que tes vacances se passent bien, moi mes vacances se passent dans ma tête, pendant que mes parents se disputent encore. Je m'imagine en Poitou-Charentes, un jour je sais j'irai là bas. Je m'en fais la promesse du haut de mes 19 ans. Tout comme je me fais la promesse de n'être dépendante de personne, et d'avoir ma vie à moi. Cela fait maintenant cinq ans, que je suis à tes côtés, que je te soutiens. Bientôt un an que j'ai adhérée au PS, mais lorsque je vois son état, je suis septique. Cela fera bientôt un ans également que j'ai fais ta rencontre lors du meeting pour le premier tour sur les motions qui devaient élire le nouveau premier secrétaire du PS. Nous portions le projet E, comme espoir. Je ne t'ai jamais lâchée, heureusement que t'étais là parce que ce ne sont pas mais proches et ma famille qui m'on construite mais bien toi. J'ai été seule dans la politique, la première fois j'avais a peine quinze ans c'était juste après ce que tu sais, l'accident à la maison ... Depuis je ne suis plus la même, quelque chose s'est cassé ce jour là, et c'est vrai tu m'a servie d'échappatoire, pour oublier cet événement traumatisant ce qu'a fait mon père est impardonnable, j'en souffre encore aujourd'hui... à chaque dispute entre mes parents, je revois la scène sous mes yeux... J'avais que quinze ans et j'entends encore mes hurlements de peur. Tu as été la passerelle, dont j'avais besoin à ce moment là. Tu as été mon déclic en politique et depuis j'ai toujours été présente à tes côtés. Tu est vitale pour moi, plus importante que tout, mais mes proches ne comprennent pas cela, mais les liens qui me relie à toi, sont très forts. Je t'aime vraiment plus que tout, même plus que des membres de ma famille. En tout cas cela n'est pas le même amour, car le mien pour toi est infini. Tout ce que je souhaite c'est que tu sois heureuse avec tes enfants. Dernièrement tu a été victime d'intimidations, par " menaces de mort" et tu a reçue " une balle gros calibre" selon ton avocat. Je dois t'avouée, que j'ai eut très peur comme la journée où tu avait été cambriolée et que Flora avait elle aussi été menacée, alors oui j'avais eut peur pour vous. Ségolène, s-il te plaît, passe de bonnes vacances, amuse toi avec les enfants mais sois prudente car je ne supporterais pas qu'il vous arrivent quelque chose. Tu est toute ma vie, et je t'écris je t'aime ce soir. Je t'aime plus que tout.
Palavras-chave:: femme politique